Notes festives J+2...

Pour revenir sur l’article "Notes festives", ci-dessous la vie musicale de Roger joliment narrée par l’un de ces enfants ,Alain, avec toutes mes excuses pour ce bug de retard...
Estelle

Avec ses 80 ans, c’est 72 ans de musique que l’on peut célébrer car enfant, particulièrement doué, il a vite intégré la société de musique de son village natal où lui au bugle et son petit frère au cornet à piston seront les petits phénomènes de la fanfare de Loivre.
Vite repéré par les chefs d’autres musiques, mon Père jouera quelques temps à l’harmonie du 4ème canton de Reims, oui j’ai bien dit 4ème canton de Reims, cette société jumelle de la notre a depuis disparu.

A la trompette d ’harmonie, il montera avec son frère et des amis du village un orchestre de bal réputé dans le canton qui fera danser les soldats américains et la population à la libération, animera les bals populaires et mariages jusqu’à la fin des années 50. Cet orchestre se retrouvera dans le milieu des années 70 pour quelques soirées.

En 1948, Papa rejoint l’armée où il sera rapidement le sous-chef de musique de la musique du 150ème R.I.
Dans cette armée déjà en pleine restructuration pendant la guerre d’Indochine, il sera ensuite affecté à la musique du 14ème RTA
(régiment de tirailleur algérien) et enfin à la prestigieuse musique du 151ème R.I. Au cours de cette période tourmentée, il se produira devant les présidents de la république et devant le Général De Gaulle.

C’est en 1984 que nous créons, à la demande du maire de la commune et de quelques habitants, l’harmonie municipale de Courcy et l’école de musique de Courcy. Papa sera le directeur de l’harmonie de Courcy qui comptera en permanence 75 musiciens dans ses rangs, tous formés par mon père et moi jusqu’à ce que Papa cesse de diriger pour de graves raisons de santé.
C’est à cette période, lors de rencontres musicales cantonales et dans les réunions de préparation, que nous rencontrons Francis Tremlet, alors directeur adjoint de la musique de Witry-les-Reims.

Après cette expérience de 10 ans, mon père, avec un coeur réparé et 2 prothèses de hanches, nous rejoint avec ses béquilles pour les premières répétitions à l’harmonie du 3ème canton, au pupitre des cors d’harmonie (vide à l’époque).


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