Slumdog Millionaire

Réalisé par Danny Boyle
avec Dev Patel, Mia Drake, Freida Pinto..

"Admirable, ce film est admirable. Nous voilà transportés dans une Inde rarement dévoilée au cinéma par le biais du récit passionnant de la vie de deux frères qui suivront une voie très différente. Un pays contrasté car certes en développement économique mais aussi avec de la misère, des bidonvilles, de l’insalubrité, du surpeuplement et de la violence. La vie quotidienne en Inde est montrée sous tous ses aspects, n’en déplaise à certains officiels de cette nation.

A la base, il s’agit d’ une adaptation d’un roman indien : alors qu’il a accédé à la finale de l’équivalent indien du jeu "Qui veut gagner des millions ?", Jamal est soupçonné de tricherie, passé à tabac par la police et sommé de justifier les réponses qu’il a données. Comment un jeune homme sans culture a t’il pu gagner ? Le parcours de Jamal (de 7 ans à 18 ans) nous est alors raconté par des séquences flash-back liées aux questions posées dans le jeu.

Admirable car la réalisation est brillante, alerte, énergique ; la caméra joue de virtuosité, par exemple lors la fuite des enfants dans le bidonville avec des angles de vue très originaux. Les images sont très colorées, exotiques et les prises de vue impressionnantes. Quant au montage, il est excellent et insuffle un rythme soutenu jusqu’au dénouement. N’oublions pas la BO du compositeur indien A R Raham qui fut récompensée également, et à juste titre, par deux statuettes aux oscars (meilleure musique de film et meilleure chanson de film). Sa musique colle parfaitement à l’atmosphère dépaysante du film.

Admirable car les comédiens sont tous parfaits avec une mention toute particulière pour le jeu des 3 enfants (les deux frères et une petite fille) et leur naturel.

Et n’oublions pas une histoire qui tient en haleine et nous place en pleine empathie avec le héros. La fidélilté à son grand amour perdu nous touche mais je n’en dirai pas plus. Et puis, il faut surtout rester pendant le générique avec un clin d’oeil malicieux au cinéma de Bollywood et ses ballets un peu "kitsch".

Alors oui, les bons sentiments sont de la partie mais cela ne gâche en rien notre plaisir de cinéphile et nous sortons de la salle le coeur léger.

Cinéphilement vôtre

JC Georget"


Dans la même rubrique

Bonne année 2025
le 31 décembre 2024
par Chantal G
Fin de saison
le 29 juin 2024
par Chantal G
Repos
le 20 mai 2024
par Chantal G
Sainte-Cécile cuvée 2023
le 27 novembre 2023
par Chantal G
L’H3C ouvre le bal
le 31 octobre 2023
par Chantal G